L’innovation et la numérisation font partie de la culture de l’armée.
Elle exploite au mieux ce potentiel pour s’améliorer.
L’armée se sert de la numérisation en particulier pour engager ses effecteurs avec rapidité et précision. Elle traite rapidement les données issues de ses capteurs et les compile, notamment grâce à l’intelligence artificielle, sous forme de connaissances qui à leur tour constituent des bases de décision pour réengager les effecteurs de manière rapide et ciblée.
L’ensemble de l’infrastructure numérique est robuste, résiliente, résistante à l’usure et protégée des cyberattaques.
Les interactions avec les militaires de milice se font notamment à travers des canaux numérisés. Numérisés et intégrés, les processus permettent de continuer à innover et à s’améliorer.
La culture de l’administration militaire laisse la place à l’erreur. L’innovation est tout spécialement encouragée. Un développement agile constitue la norme. L’intelligence artificielle et les compétences dans ce domaine sont largement répandues.
Point de la situation :
- L’Armée suisse est à l’avant-garde dans l’intégration des capteurs, des renseignements, de la conduite et des effecteurs. Elle en tire une supériorité en matière d’informations et de connaissances et la capacité à engager ses effecteurs de manière sûre, rapide et précise.
- Il en résulte une évaluation solide ainsi qu’un tableau complet et intégré de la situation qui peut être partagé à l’échelle de l’armée comme au sein du système coordonné de suivi de la situation en vue d’un engagement ou d’un appui.
- L’intelligence artificielle contribue au processus de prise de décision.
- Toutes les capacités numériques sont protégées et robustes.
- La logistique est automatisée, l’offre de prestations est entièrement numérisée. La robustesse et la résilience sont assurées en toute situation.
- Les interactions de l’armée avec les militaires futurs, actuels et passés se font à travers le même canal numérique.